D’après le roman de Victor Hugo, « le dernier jour d’un condamné » et poèmes divers mis en musique par ses contemporains. C’est un jeune homme de 26 ans qui écrit ce texte en 1828. Comme l’évoque Robert Badinter dans sa préface de l’ouvrage au Livre de poche, « il est beau, il est heureux, il est poète. Il est le souverain des mots, des images, des passions ». Les confrontations répétées au supplice des condamnés dès son plus jeune âge poussent Victor Hugo à interpeller ses semblables sur cette question qui l’habitera jusqu’à la fin de ses jours et qui encore aujourd’hui est sans cesse remise à l’actualité. Comment ce thème éternel de l’attente de la mort peut venir résonner en ces temps où l’humain continue à s’interroger sur le chemin de la vie.
Synopsis : « Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée…» Rêves, souvenirs, évocations musicales rencontrent le récit de l’attente, l’attente dans le cachot, l’attente du dernier voyage vers la place de grève.
Programme : Mélodies et musiques de Hector Berlioz, Georges Bizet, André Caplet, Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, Édouard Lalo, Franz Liszt, Jules Massenet, Camille Saint-Saëns
Formation : Françoise Semellaz, chant / Marie-Pierre Duchez, piano / Thomas Dehaene comédien ou Bernard Deletré récitant, scénographie et lumière
Durée : 1h